Notre aventure pour Haïti débutera le 31 juillet jusqu’au 29 août 2016. Le séjour sera divisé en deux temps: après trois semaines à Meyer, nous finirons notre périple à Port au Prince. 

 

À l'occasion de l'épidémie de choléra de 2012, les Filles de la Charité de Port-au-Prince ont découvert la région de Meyer par les cliniques mobiles qu'elles ont assurées pour venir soigner les malades. Meyer se situe à la frontière des départements de l'Ouest et du Sud Est, à environ 2 heures et demi de Port-au-Prince. La population locale compte environ 5 000 habitants dont la majorité est âgée de moins de 30 ans.

Nous apporterons notre aide aux soeurs présentes à Meyer. La plupart ayant des connaissances médicales, nous pourrons partager notre savoir infirmier et les soutenir dans les soins quotidiens à la population.

 

Quelques jours par semaine, nous les accompagnerons dans les divers villages alentours pour la « clinique mobile », qui permet grâce à un âne, un apport aux soins et aux ressources équitable entre la population.

Ce voyage sera un moyen d’aller à la rencontre des habitants, de découvrir leur culture et leurs pratiques…et pourquoi pas apprendre à parler leur langue!
Nous souhaitons également partager des moments d’activités avec les enfants grâce à du matériel ramené de France. 

 

A Port au Prince, nous aurons l’occasion d’être confrontées à la réalité des bidonvilles ainsi qu’au centre de dénutrition de la Cité Soleil.
Cette semaine sera enfin l’opportunité de rencontrer les enfants parrainés scolarisés à Port au Prince.

​

Des nouvelles de Haïti

Dernièrement, nous avons reçu des nouvelles de Haïti par le biais des parrainages:

" Cette année est une année de sécheresse en Haïti, pas de récolte de pois chiches, base essentielle de la nourriture pour eux. La situation du pays est toujours très difficiole, faim, peur et incertitude voilà le quotidien. Un projet nommé "Soutient agricole en Haïti", porté par les soeurs présentes à Meyer, a été créé afin de récolter des fonds pour le ville de Meyer où nous allons. L'économie étant essentiellement tournée vers l'agriculture, la situation sur place est particulièremment critique. Si vous voulez plus d'informations et soutenir ce projet, vous pouvez aller sur le site: 
 

Une des soeurs présente sur place a découvert un camp de trois mille réfugiés expulsés par les dominicains, ayant laissés leurs petites maisons et tout ce qu'ils possèdent.
Arrivés clandestinement pour la canne à sucre depuis vingt ans ils étaient installés dans une sorte d'esclavage.
Les dominicains les ont chassé, et les haïtiens ne veulent pas d'eux. Ils sont sans nationalités."

​